Un beau dimanche.
Un homme, une dame, un plan d’eau peu fréquenté.
Ici, on est bien.
Mais quel est cet Ici qui regorge de surprises aquatiques, terrestres et climatiques?
Ici est bienveillant.
Et si cette bienveillance pouvait traverser les eaux…
Un message de bonheur simple nous embarque dans un paradis où chaque tout petit vivant trouve place à sa mesure.
LA DRAMATURGIE :
Véronique Dumont, l’autrice et metteuse en scène, nous parle de la dramaturgie :
Un spectacle pour les petits, à partir de 3 ans. Ici, dans ce spectacle, j’avais envie d’écrire une histoire où il n’y a pas de conflits. En me disant : comment ça va avancer?
Mais je crois qu’on y est arrivé. Il y a deux personnages qui arrivent, un dimanche, un dimanche d’été. Il s’agit de Michel et Michèle. Ces deux personnes ne se connaissent pas, ils arrivent dans cet endroit et… aucun conflit entre eux ! Ils acceptent de partager l’endroit, de discuter sans se connaître. Ils pêchent et ils ne s’en veulent pas de ne pas savoir pêcher, ils sont très maladroits. Ils trouvent que là-bas, c’est un peu bof, que là-bas c’est très, très… hein, bon, et puis là-bas, dommage, c’est privé, mais tant pis : eux, ils trouvent que ici, c’est bien. Et ils vont passer un dimanche avec grâce.
PRESSE
Difficile de ne pas mordre à l’hameçon de cette partie de pêche visuelle, cinématographique et so british, qui joue sur le fil du comique à répétition.
Laurence Bertels – La Libre
La compagnie Les pieds dans le vent nous régale avec sa partie de pêche façon Tatie, entre marais, roseaux, vols de héron et chant du rossignol. Une écriture millimétrée et une mise en scène léchée de Véronique Dumont (…) Un spectacle qui naviguera loin et longtemps. Une valeur sûre. Intemporel, décalé, clownesque et poétique, il nous mène au bord de l’eau en compagnie de Vincent Raout et de Valérie Joyeux, deux comédiens souriants dont l’alchimie crée des étincelles, avec Arnaud Lhoute en outsider drôlatique.
Laurence Bertels – La Libre
Mis en scène par Véronique Dumont, En barque glisse sur l’eau avec une douceur clapotante. Emporté dans un courant délicieusement fantasque, on croise des hérons farceurs, des canards imperturbables, des rossignols enchanteurs, des grenouilles qui se croient à The Voice avec un roseau en guise de micro. Bref, ce spectacle, c’est une sacrée bonne pêche !
Catherine Makereel – Le Soir